La colère.

Télé Gwadloup': Raconte nous ta dernière grosse colère ?

Prescilla Larose : Je ne sais pas si on peut appeler cela de la « colère » ou de l’énervement. Mais la dernière fois, c’était il y a quelques jours lorsque  j’ assiste à une scène où un homme battait sa compagne dans la rue et cette dernière n’arrêtait pas de crier « Il va me tuer !». Le temps d’appeler la police, l'agresseur s’était enfuie et a pû s'échapper. Cette scène odieuse, ma mise hors de moi.

L'avarice.

TG : Es-tu prête à négocier à 10 euros près ?

P.L : Je pourrai dire non ! Mais ce serait un mensonge, car, je suis étudiante et parfois sans un sou. Si ce jour -là, je n’ai rien à manger et que je me fais « spolier », de 10 euros, oui je négocierai. Par contre, si je travaille et que j’arrive à boucler tous mes fins de mois, non, je ne négocierai pas. Pour 10 € on est proche du ridicule. Et puis, il y a beaucoup mieux à faire. 

L'envie.

TG : As-tu déjà envié une personne ?

P.L : Cela dépend de la manière qu’on place le mot « envie ». Si c’est pour imiter les belles actions d’une autre personne, oui ! Je dirai : « oh, j’aimerais faire comme elle ! ». Cependant, si ça frôle la jalousie, trop peu pour moi ! La jalousie est une perte de temps et d’énergie, il n’y a rien de constructif. Je préfère me concentrer sur des choses concrètes, comme aider, notamment les enfants malades, et continuer mon combat contre la drépanocytose. Il s’agit là d’un combat important qui demande beaucoup de détermination, car il faut se battre encore plus pour cette maladie. Elle est oubliée et négligée de tous. Mon but est de la sortir de l’ombre. Et j’y crois ! Avec mon association l’APIPD, on y arrivera, ce n’est pas un espoir, c’est un fait. Une volonté de gagner pour la Vie.

L'orgueil.

TG : Es-tu prête à faire le premier pas, suite à une grosse dispute ?

P.L : Quel genre de dispute ? Avec un ou une amie ? Un petit copain ? Mes parents ? Ca dépendra de la personne et du contexte. Pour mes parents aucun doute, oui, car je leur dois du respect, et comme  je le dis souvent : « Family always comes first ». Pour un ou une amie ? Si cette personne en vaut la peine oui, bien sûr. Il arrive qu’on dérape et qu’on le regrette. Il n’est pas évident de pardonner mais la communication est la clé de tout type de relation. On en ressort avec un cœur bien plus léger. Un petit copain ?  Jocker ! Je n’en sais rien c’est devant la situation que je pourrai en juger. Mais c’est pareil s’il n’en vaut pas la peine, alors là, c'est non !

La gourmandise.

TG : Dombré aux ouassous ou sorbet au coco ?

P.L : Sorbet coco ! Avec une once de citron et de cannelle. 

La paresse.

TG : Combien de jours sans faire la vaisselle ?

P.L : Rester sans faire la vaisselle… Alors que je vis dans une chambre d’étudiante... Impossible ! Et ce, pour deux raisons. Premièrement, pourquoi ne pas laver juste après avoir mangé ? J’utilise 1 couvert, une assiette, une casserole, le tout prend 3 minutes maximum. Deuxièmement, je prends trop soin de moi pour me laisser envahir par de mauvaises odeurs (un corps sain dans un lieu sain).

La luxure.

TG : Combien de temps peux-tu rester sans le faire ?

P.L : Oooh alors ça, c’est privé !!!  Premièrement, je ne vis pas en couple,  donc faît toi-même la déduction.  Cependant je pense pouvoir tenir la main d’un garçon sans aucune arrière pensée. Personnellement ce n’est pas primordial. L'essentiel c’est le respect et la complicité au sein de la relation.